Parution du rapport annuel du Conseil canadien des normes de la radiotélévision

Ottawa, le 20 décembre 2005– Dans l’édition 2004-2005 de son rapport annuel qu’il faisait paraître aujourd’hui, le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) fait état d’une année record du point de vue du nombre de plaintes dont il a été saisi et du nombre de décisions qu’il a rendues. Les plaintes ont continué à rentrer au rythme d’environ 2 000 par an, tandis que 125 décisions du genre officiel rendues par un comité décideur ou du genre décision sommaire ont été élaborées. Le rapport annuel contient également des données sur les plaintes, l’analyse des questions traitées dans les décisions sommaires, le résumé des décisions officielles rendues par les comités décideurs et des précisions sur les activités du CCNR dans le domaine ethnoculturel. Comme le déclare le président national du CCNR, Ron Cohen,

Le Canada se fait de plus en plus le reflet de sa multiplicité de collectivités multiculturelles et multilingues et le CCNR s’assure de l’extension du processus qu’il suit et de ses normes vers ces collectivités. En effet, on peut dire sans hésiter que les moyens de communication du Conseil, en format imprimé et électronique, sont l’illustration parfaite de ce mode d’extension. Ainsi, nous espérons pouvoir communiquer aux Canadiens de toutes les origines, cultures et nationalités, peu importe la langue qu’ils préfèrent, un message visuel et pratique selon lequel il s’agit d’un site Web et d’un Conseil qui tient compte de tous les Canadiens, leur appartient et cherche à les servir.

Le rapport fait également ressortir que le site Web du CCNR se veut la fenêtre du monde sur le système canadien d’autoréglementation. En deux ans, le nombre de visites a presque doublé pour s’établir à un total de près de 5,4 millions par an. Prêt à servir les plaignants, les personnes qui effectuent de la recherche et d’autres parties intéressées 24 heures par jour et sept jours par semaine, le site Web affiche une explication complète du processus suivi par le CCNR et des dispositions des codes qu’il applique le plus souvent, et ce dans les 40 langues suivantes : allemand, amharique, anglais, arabe, arménien, chinois, coréen, cri, croate, dari, espagnol, farsi, français, grec, hindi, hollandais, hongrois, inuinnaqtun, inuktitut, italien, japonais, macédonien, mohawk, ojibwe, pashto, polonais, portugais, punjabi, roumain, russe, serbe, singhalais, somalien, tagal, tamoul, tchèque, turc, ukrainien, urdu et vietnamien.

En 2004-2005, la proportion des plaintes concernant les émissions de télévision et celles se rapportant à la programmation radiophonique s’établissait à 75 %-25 %. La ventilation régionale  des plaintes qui n’étaient pas classifiées nationales était la suivante : Ontario (39 %), Québec (33 %),  Colombie-Britannique (15 %), les Prairies (12 %) et les provinces de l’Atlantique (2 %). Les domaines qui ont suscité le plus grand nombre de plaintes du côté de la télévision étaient les nouvelles et les affaires publiques (25 %). Pour ce qui est de la radio, les émissions de ligne ouverte ou d’autres genres de « conversation officieuse » ont soulevé le plus de plaintes (69 %). D’ajouter M. Cohen, « Ce fut une année très bien remplie, une année qui démontre que les Canadiens qui se préoccupent de quelque chose qu’ils ont vue ou entendue dans la presse parlée savent que les radiotélédiffuseurs privés leur fournissent un moyen pour répondre à ces préoccupations. »

Les radiotélédiffuseurs privés canadiens ont créé eux-mêmes les codes qui constituent les normes du secteur concernant la déontologie, l’emploi de stéréotypes sexuels et la présentation de violence à la télévision et ils s’attendent à ce qu’ils soient respectés par les membres de leur profession. En 1990, ils se sont aussi dotés d’un organisme d’autoréglementation, le CCNR, qu’ils ont mandaté de veiller à l’administration de ces codes de responsabilité professionnelle. Le Conseil a par la suite été chargé de veiller également au respect du code d’éthique journalistique adopté en 1970 par l’Association canadienne des directeurs de l’information radio-télévision (ACDIRT). Plus de 550 stations de radio et de télévision et services spécialisés, d’un bout à l’autre du Canada, sont membres du Conseil.

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Toutes les décisions du CCNR, les codes, les liens vers les sites Web des membres et d’autres sites Web, ainsi que des renseignements pertinents sont affichés sur son site Web à www.ccnr.ca. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec la présidente nationale du CCNR, Mme Andrée Noël, ou le directeur exécutif du CCNR, M. John MacNab.